couleurs

SYLVIE DERUMIER
Après l’argentique et le noir et blanc, la voilà en « Haute tension », avec l’oeil vif du numérique dans les lumières de l’été et de la mer. Et d’associer les mots qui s’écrivent partout, sur les peaux, les murs ou les stèles funéraires, avec ce que saisit son regard: un dos d’homme face à la mer et qui pompe tout le soleil, un bas-ventre de femme qui aspire au même soleil, des secrets au creux des genoux et un ponton imparable… Le style a changé, mais pas cette manière subtile de suggérer des bouts d’histoires que le spectateur prolongera… ou pas. Et le regard s’étire dans de douces et toniques collisions entre l’intime et le grand large.